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La relaxation en EPS: comment faciliter la détente des élèves?

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Pourquoi proposer un temps de relaxation aux élèves de l’école primaire, aux collégiens ou aux lycéens? Parce que c’est une occasion rare pour eux de se concentrer sur leurs émotions, leurs sensations, de porter leur attention sur ce qui se passe à l’intérieur de leur corps.

En EPS, nous attachons la plupart du temps une grande importance à la finalité des actions déployées par les élèves. Nous nous centrons souvent sur les critères à mettre en œuvre afin qu’ils soient plus efficaces dans une activité physique sportive ou artistique. Et cela se fait parfois au détriment d’une sensibilisation sur les perceptions, les sensations qui habitent les élèves.

Cette constatation rejoint une tendance collective. « Depuis notre enfance, on ne nous apprend à regarder que les choses extérieures, et jamais les choses intérieures » (S. Vivekananda, Les Yogas pratiques: Kharma, Bakti et Râja, Albin Michel, 2000). Or, cette centration particulière sur le corps permet de sensibiliser les élèves sur leur « état de corps« . C’est-à-dire leur manière d’être physiquement et mentalement à un moment donné.

A partir de cette définition, nous dégageons 2 états de corps principaux chez les élèves. Tout d’abord, celui habituel, qu’ils adoptent quotidiennement à l’école, au collège ou au lycée. Il est caractérisé par une agitation manifeste, une dispersion fréquente et des gestes crispés. Ensuite, l’autre état de corps, plus inhabituel, n’appartient pas au quotidien, sauf pour une minorité d’élèves. Il se caractérise par une attitude calme, une concentration soutenue, des gestes fluides réalisés sans tension apparente.

Quelles conditions facilitent le passage d’un état de corps à un autre lors d’une séance de relaxation?

La présentation des conditions facilitant le passage d’un état de corps habituel à un état de corps plus inhabituel s’appuie sur nos expérimentations en milieu scolaire. Elles ont été réalisées avec des élèves de collège lors de cycles de relaxation (dans le cadre de mon mémoire professionnel après l’obtention de mon CAPEPS).

Pour faciliter le relâchement, la détente, le « lâcher prise » (G. COGERINO, Dossier EPS n°37, 1998), nous distinguons:

. Des conditions invariables, mises en place systématiquement par l’enseignant avant et pendant chaque séance de relaxation.

. Des conditions variables, proposées par l’enseignant mais dont le choix définitif incombe aux élèves.

Un préalable indispensable: disposer d’un lieu adapté pour se relaxer

Nous préférerons une salle dans laquelle des tapis sont déjà installés au sol (salle d’arts martiaux par exemple), le plus possible isolée du bruit. Tout autre lieu qui permette d’installer des tapis individuels de gymnastique peu épais (vestiaire éventuellement, salle de classe…) pourra également convenir. De plus, une salle isolée du bruit facilitera la concentration et la détente des élèves.

Relaxation au college EPS

Les 7 conditions invariables mises en place par le professeur d’EPS

1) Un temps de présentation de la méthode de relaxation

Il est important de prendre un moment au début de la séance pour présenter et expliquer aux élèves la méthode utilisée pour la séance du jour. De plus,  il est précisé brièvement ce que nous allons leur demander de faire. En ce qui nous concerne, nous avons retenu les méthodes issues:

. de la relaxation progressive de E. Jacobson (méthode « contracter-relâcher »)

. du training autogène de J-H Schultz ((mobiliser des évocations mentales et retrouver des sensations particulières telles la lourdeur, la chaleur, la fraîcheur dans différentes parties du corps).

Devant l’inconnu, la nouveauté, certains élèves ressentent le besoin d’exprimer leur gêne ou leur anxiété. Ils rient, parlent, s’amusent, dérangent les autres. Le moment de présentation de la méthode utilisée peut limiter ces situations parasitaires.

2) La possibilité donnée aux élèves d’interrompre la séance

Pour certains, le fait de rester allongé produit des tensions nerveuses, le plus souvent dans les jambes. Ou encore un mal-être général. Un malaise particulier et des symptômes qui empêchent la poursuite d’une position qui semble à priori très simple et naturelle. En effet, selon P. Brenot (La relaxation, 2003), « le corps immobile-allongé se souvient. Il se souvient des angoisses infantiles. Ce corps immobile, allongé, se souvient de cette position qu’il ne peut ou ne veut pas prendre, qu’il ne peut assumer, qui lui rappelle…mais dont la trace ne vient que rarement à la conscience ». Cette résurgence de souvenirs angoissants peut expliquer l’incapacité de certains à conserver la même position dans l’immobilité.

La personnalité de nombreux élèves est en rupture avec la passivité et l’immobilité que la position implique. H. Wintrebert (La relaxation de l’enfant, 2003) pense que « c’est surtout du côté du moi directeur que l’on va trouver des obstacles à l’abandon tant le sujet est habitué dans sa vie pratique à commander son corps et parfois, à l’obliger à fonctionner d’une manière directive ». Cette interprétation est tout à fait plausible avec des élèves caractérisés de « dominants », au fort caractère et peu habitués à rester passifs.

Au regard de ces 2 interprétations, il nous paraît important de préciser aux élèves, avant de démarrer la séance, une chose importante. Ils peuvent toujours interrompre la séance s’ils ne se sentent pas bien et s’asseoir sur leur tapis ou dans un coin de la salle mais sans déranger les autres. Ainsi, rassurés, ils se laisseront peut-être plus aisément aller à la détente. Ils accepteront sans doute plus facilement de rester dans l’immobilité. Même s’ils demeurent assis, il est très profitable pour ces élèves nerveux et instables de regarder leurs camarades et prendre conscience que l’immobilité, la détente sont possibles.

3) La pénombre

Pour faciliter la détente, il est préférable que les séances se déroulent dans la semi-obscurité. La lumière ambiante empêche les élèves de se concentrer pleinement. Donc, nous prenons le soin d’éteindre toutes les lumières de la salle dans laquelle se trouvent les élèves avant de démarrer la séance.

4) Une musique douce en fond sonore

L’utilisation ou non de la musique pour faciliter la détente et le relâchement des élèves pose question. En effet, certains enseignants proposent des séances de relaxation sans musique car elle a tendance à induire la rêverie, l’évasion de son corps. Or, en relaxation, notre objectif n’est pas l’absence à soi mais la présence à son corps, à ses sensations, ici et maintenant, avec le souci d’un éveil de plus en plus intense de son état de conscience.

Malgré ce « danger » potentiel, il nous semble plus intéressant de prévoir en fond sonore une musique douce sans parole, en veillant à ce qu’elle ne couvre pas la voix de l’enseignant. En effet, d’après les élèves, la musique « relaxe plus », « facilite la concentration », et apporte « une ambiance de tranquillité », « un petit plus parce qu’on fait moins attention aux autres bruits » (remarques d’élèves issues de mon travail sur mon mémoire professionnel).

5) La voix de l’enseignant

Il serait inapproprié d’utiliser des enregistrements de séances de relaxation réalisés par des spécialistes. En effet, les élèves préfèrent entendre la voix de leur enseignant leur demander de se concentrer sur des sensations précises plutôt que celle d’une personne inconnue. M. Sapir (La relaxation à indictions variables, 1993) insiste sur la dimension intime et charnelle de la parole. « Elle entre dans le corps de l’autre, elle dépasse son enveloppe, s’introduit à l’intérieur, touche à ses fonctions vitales, à son dedans le plus intime ». D’où l’importance d’une voix connue par les élèves.

Il est primordial, durant les séances, de parler d’une voix douce, égale, lente. Ceci afin « d’apprivoiser les relaxants, de tempérer l’angoisse que crée et ressent le relaxateur » (Meyer et Reverchon, Psychanalyse et relaxation autour de la chronique d’un groupe, 1985).

6) Un temps de verbalisation à la fin de chaque séance

verbalisation relaxation EPS au lycée

En relaxation, quelle qu’en soit la durée, la verbalisation (ou temps du « dit du corps ») est fondamentale. Elle permet de communiquer ses perceptions, libérer ses affects ou encore apprendre progressivement à les exprimer. A la fin de chaque séance, nous regroupons les élèves près de nous et leur demandons comment ils ont vécu la séance. Nous prenons des informations sur ce qu’ils ont ressenti ou non, ce qui est perçu différemment, ce qu’ils aiment ou n’aiment pas. Ainsi, ils peuvent nous faire part de leurs perceptions et impressions sur ce qu’ils viennent de vivre; sachant que généralement « l’action de la séance de relaxation sur le système neuromusculaire contribue à lever l’inhibition générale, à faciliter le contact au cours de l’entretien qui a lieu ensuite » (H. Wintrebert, La relaxation de l’enfant, 2003).

Leurs propos sont alors accueillis avec beaucoup d’attention et d’intérêt. Mais en général, sans commentaires, et surtout sans jugement de valeur. En effet, il s’agit de recevoir et comprendre, autant que faire se peut, la parole souvent confidentielle et mystérieuse quand il s’agit du corps, de son corps. L’enseignant s’efforce de conserver une attitude neutre et bienveillante, non interprétative. Si certains élèves ne s’expriment jamais devant la classe, il est alors nécessaire de proposer un temps de parole individuel. Nous pouvons également distribuer une fiche de ressenti et/ou un questionnaire en fin de séance. Chacun peut alors essayer de retranscrire par écrit ses émotions, ses sensations.

7) La reprise d’une méthode déjà connue par les élèves

Cela permet à l’élève de se sentir rassuré psychologiquement et physiquement. Il sait ce qui l’attend, ce qui limite les réactions défensives.

De plus, en reprenant une méthode déjà connue, les élèves parviennent à localiser plus finement les contractions et les relâchement . Ils se détendent et se concentrent plus rapidement.

Enfin, une méthode qui se montre peu concluante la première fois peut s’avérer très efficace la deuxième fois. Car l’état intérieur des élèves est en perpétuel mouvement. « Ce n’est jamais pareil car nous sommes à chaque fois différents » (E. Ruchpaul, La demeure du silence, 1975).

Les 4 conditions variables proposées pour ce cours d’EPS

Nous rappelons que ces conditions variables sont proposées par l’enseignant mais le choix définitif incombe aux élèves.

1) Des vêtements suffisamment chauds

Le fait de rester allongé et immobile ralentit la circulation du sang et, de ce fait, refroidit légèrement le corps. La température chute en moyenne de 0,3 degrés (traduisant l’hypométabolisme). Le froid provoque un resserrement musculaire qui nuit à la détente et au relâchement des élèves. C’est pourquoi, nous  recommandons aux élèves de s’habiller assez chaudement (pantalon de survêtement, sweat-shirt, chaussettes chaudes par exemple).

2) Le silence et la place occupée par les élèves

Le bruit représente l’une des agressions principales dont les élèves sont quotidiennement victimes. La quête du silence est particulièrement difficile à imaginer pour chacun d’entre eux. Il suffit de les observer pendant leurs moments de détente, de solitude, pour nous en convaincre. Vivre un moment de silence est pour eux inhabituel. Il ne se passe rien, ils s’ennuient.

Partant de ce constat, avant chaque séance et ce, tout au long du cycle de relaxation, nous sensibilisons les élèves sur l’importance de garder le silence pendant ce temps de détente. « Il ne peut y avoir de relaxation sans silence et il ne peut y avoir de silence sans calme » (Y. Ranty, Le training autogène progressif, 1990). Nous précisions ce que nous entendons par silence: ne pas parler, ne pas rire, ne pas faire de bruits.

Intimement liée au silence, la place que chaque élève occupe sur les tapis est fondamentale. Si deux ou trois élèves qui s’apprécient s’installent l’un à côté de l’autre pendant la séance de relaxation, ils seront inévitablement tentés de discuter ou rigoler. Il faut donc absolument les inviter à ne pas s’allonger à côté de quelqu’un qui risque de leur parler ou de les déranger.

3) La position et l’immobilité

Pour être maintenue, une position ne doit demander aucun effort. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la position allongée sur le dos, les bras le long du corps, les jambes légèrement écartées, n’est pas la plus confortable pour tous les élèves. Certains préfèrent être allongés en position ventrale, foetale ou autre. Nous ne leur imposons pas une position particulière. Ils  choisissent celle dans laquelle ils pensent être le plus confortablement installés pour se relâcher. Nous les invitons ensuite à essayer de ne plus bouger. Quelles que soient la méthode et la position, « c’est l’immobilité qui permet le retour des sensations internes » (P. Brenot, 2003).

4) La fermeture des paupières

relaxation gymnase EPS

Les élèves doivent avoir le choix de fermer ou non les paupières. Pour la plupart d’entre eux, l’occlusion des paupières paraît très difficile, voire impossible.

Cet état défensif est apparemment lié à la présence des autres élèves ou de l’enseignant. Selon P. Brenot, cette fréquente angoisse mobilise « la pulsion scopique », c’est-à-dire le fait de savoir que l’on puisse être vu. La situation de relaxation est à ce titre très asymétrique. En effet, l’enseignant peut voir tous les élèves qui, eux, ne le voient pas s’ils ferment les paupières. Cette angoisse peut également être liée à la présence des autres élèves. Certains craignent d’être vus dans cette position allongée, le corps abandonné, par ceux qui gardent les yeux ouverts.

Même si la fermeture des yeux est, pour certains auteurs, un préalable indispensable pour se relaxer, il ne semble pas opportun d’y obliger les élèves durant la séance de relaxation. Aucune détente n’est possible dans la crainte ou dans la contrainte. Nous ne forçons donc jamais les élèves à fermer les yeux. Ils le feront d’eux-mêmes, quand ils seront prêts, plus confiants. Nous avons d’ailleurs observé, lors de nos expérimentations, que le fait de garder les yeux ouverts n’a pas empêché les élèves de se détendre.

Pour ceux qui ferment les yeux, une précision importante est donnée avant de démarrer la séance. « Si vous avez une grande envie de dormir, vous le pouvez. Vous constaterez plus tard que ces envies apparaîtront de moins en moins souvent ». Ainsi, ils ne se sentent pas obligés de résister à l’endormissement. Toute résistance étant, nous le savons, néfaste à la détente.

Pour conclure sur la relaxation en EPS

Si nous mettons en place systématiquement les conditions invariables à chaque séance, nous insistons sur le fait que les conditions variables sont des conseils, des invitations (et non des contraintes) donnés aux élèves. Ceci afin qu’ils puissent tirer le plus grand bénéfice de ce moment de détente. Le choix de la fermeture ou non des paupières, de la position , nous l’avons vu, leur incombe totalement.

Cependant, la proposition et la mise en place de toutes ces conditions n’empêchent pas certains élèves de rencontrer des difficultés. Notamment pour passer d’un état de corps habituel à un état de corps plus inhabituel. Cela se traduit par l’interruption de l’immobilité, un changement de position, des mouvements incontrôlés. Nous devons garder à l’esprit qu’il est nécessaire d’accepter toutes les réactions des élèves par rapport à la relaxation. En effet, l’apprentissage de l’immobilité et du silence exige du temps et beaucoup de patience!

Généralement, un cycle de relaxation est très apprécié par l’ensemble des élèves. Cet intérêt pour un travail sur leur univers intérieur, peu habituel en EPS, devrait inciter à inscrire plus souvent cette activité dans les programmations des établissements (G. COGERINO, 1998). Il est également important d’essayer de sensibiliser davantage les élèves à leurs perceptions et leurs sensations dans toutes les APSA pratiquées. Et pas seulement en relaxation ou en danse. Par exemple, explorer les sensations de transfert du poids du corps en javelot ou le relâchement nécessaire à un tir efficace en handball…

Je terminerai cet article avec une citation de T.PEREZ et A.THOMAS (Danser les arts, 2000): « Il faut que l’enseignant accepte de prendre en compte la dimension corporelle propre à son domaine disciplinaire pour l’investir par un travail sur les sensations, conduisant l’élève vers un état de réceptivité favorable à la rencontre de soi et des autres ».

Fiche ressource : Télécharger une séance de relaxation en EPS 

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Cet article a 4 commentaires

  1. Sia

    Très belle initiative qui va beaucoup aider . Merci bien

  2. Gasc

    Merci pour cet article qui va me servir à compléter mes petites séances de relaxation. En effet, mes lycéens apprécient ce moment après leur séance de musculation, cela ne dure que 10 min mais je pense augmenter ce temps avec l’article. Il est vrai que pour certains c’est la 1ère fois, je pense aussi mettre en place plus tard des séances de Yoga mais je suis débutante. Pour autant, je suis prête à me former alors si vous avez des idées pour m’aider. Merci

  3. regis

    Avec plaisir pour le partage 😉

  4. Gasc

    Je relis avec plaisir cet article. J’ai bien progressé dans mes séances de relaxation surtout après le Yoga. Je me suis bien formé maintenant et je trouve que les élèves progressent bien. J’enseigne en Lycée Pro et je conseille vraiment à tous les collègues de les initier au Yoga et à la relaxation. Beaucoup de retour positif et même les plus turbulents arrivent à progresser. Merci pour cet article !

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